Texte du podcast que vous écoutez
Un jour, le ciel s’est ouvert. Le feu est tombé sur la forêt, traversant la sève, frappant le vert de plein fouet. Le cri du tonnerre a tout emporté.
Alors les arbres sont devenus rouges. Rouges comme la braise. Rouges comme la mémoire du feu qui les a marqués.
Mais la forêt n’a pas disparu. Sous la cendre, quelque chose respirait encore. Les racines ont bu la pluie, et la vie, patiente, a recommencé à monter. Dans les plaies du bois calciné, un vert nouveau a poussé. Plus tendre, plus fragile.
Depuis ce jour, la forêt vit entre deux souffles : celui du feu qui détruit, et celui de la sève qui renaît.
C’est ce battement que la toile retient : la trace brûlante du passé, et la lumière blanche du ciel qui veille sur le recommencement.
Il était une fois une grande forêt de sapins, tous verts.
Un jour, le ciel est devenu blanc et des éclairs dorés sont tombés sur la forêt. Le tonnerre a grondé si fort que les sapins ont pris feu. Leurs branches sont devenues rouges, rouges comme la colère du ciel.
Puis la pluie est venue. Elle a pleuré sur la forêt brûlée. Et doucement, entre les troncs noirs, de petites pousses vertes sont revenues.
Depuis ce jour, la forêt garde deux couleurs : le rouge du feu d’hier et le vert de la vie qui revient.
Quand tu regardes ce tableau, écoute bien : il te raconte que la nature sait guérir, mais qu’il faut la protéger pour qu’elle puisse recommencer.

114 cm x 195 cm - Technique mixte sur toile

114 cm x 195 cm - Technique mixte sur toile
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